Imaginez : vous êtes en plein cœur de Paris, la course vous pèse, et soudain, au détour d’une rue familière, une oasis. Pas une oasis de verdure, non, mais une de celles qui vous réconfortent l’estomac et l’âme. C’est un peu la promesse que nous fait Monoprix avec ses « Cantines », ces espaces où faire ses courses et s’offrir un bon petit plat se mêlent harmonieusement. Une idée qui, avouons-le, a de quoi surprendre et surtout, de quoi plaire.
Quand Monoprix se met à table : l’aventure des « Cantines »
Alors oui, Monoprix, ce n’est plus seulement le coin épicerie, les rayons mode ou la librairie que l’on connaît bien. L’enseigne, décidément pleine d’envies, teste un nouveau concept qui fait déjà parler de lui : des « Cantines ». C’est un peu son audace culinaire, si l’on peut dire, qui transforme certains de ses magasins en lieux où l’on peut vraiment s’attabler. L’idée, c’est de proposer une offre de restauration rapide, mais avec une touche de chic, une patte qui fait toute la différence. On y trouve des plats chauds, des sandwichs qu’on imagine bien travaillés, des salades pleines de fraîcheur et, bien sûr, de quoi satisfaire une petite envie sucrée.
Les premiers essais, lancés en début d’année 2025, ont eu lieu dans des endroits comme Beaugrenelle, Neuilly, Colombes, et même aux Halles – un lieu déjà bien animé, il faut bien l’avouer. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça marche. Les retours sont bons, et une nouvelle adresse vient même d’ouvrir à Boulogne-Billancourt. J’ai croisé l’autre jour un papa, Thierry, qui m’a dit en regardant ses enfants se régaler : « C’est vraiment pratique, je trouve. Les petits peuvent choisir ce qui leur plaît, et puis, le porte-monnaie ne souffre pas trop », un argument qui résonne fort, surtout quand on jongle entre le travail et la vie de famille. Ça sonne juste, non ?
Un nouveau souffle pour les pauses déjeuner ?
Avec ces « Cantines », Monoprix ne cache pas son jeu : il vise directement ceux qui ont l’habitude de s’arrêter à la boulangerie du coin, au café à la mode ou à ces chaînes de fast-food un peu trop… impersonnelles. L’objectif ? Proposer une cuisine qui soit à la fois rapide, de bonne qualité, et surtout, accessible. Tout ça, dans une ambiance qui se veut chaleureuse, un lieu où l’on se sent bien. Pour Monoprix, qui s’est souvent implanté au cœur des villes, c’est une manière intelligente de répondre aux besoins des citadins qui cherchent des solutions pratiques, mais sans faire l’impasse sur le goût. Et pour couronner le tout, ils font appel à des talents, comme la cheffe pâtissière Noëmie Honiat, pour des touches gourmandes. Le tout, à des prix qui restent raisonnables : une quiche à moins de 3 euros, un gratin à peine plus cher… C’est abordable, on ne peut pas le nier.
J’ai aussi discuté avec Samuel, un jeune Parisien au look soigné. Il m’a confié, en grignotant son sandwich : « Franchement, je n’ai pas le temps de courir partout. Ici, au moins, je suis sûr de la qualité des produits et de ce qu’on me sert. Et puis, ça va vite », dit-il, un sourire aux lèvres. Le fait que ce soit si facile d’accès, juste à la sortie des escalators de la Canopée des Halles, en fait un repère pour beaucoup. L’organisation à l’intérieur est pensée pour que tout roule : des machines pour payer en autonomie, des machines à café qui invitent à la pause, une signalétique claire qui vous guide. On trouve des plats à emporter ou à manger sur place, des salades à composer soi-même… C’est pensé pour nous, les gens pressés.
L’expérience « Cantine » : en constante évolution
Ce qui est intéressant, c’est que Monoprix ne s’arrête pas là. Ils ajustent, ils peaufinent ce concept de « Cantine », en écoutant ce que disent les clients et en s’adaptant à chaque endroit. La Cantine de Boulogne-Billancourt, par exemple, est intégrée de façon plus discrète, pas tout à fait comme celle du Châtelet. Les cinq endroits où ça a démarré en Île-de-France ont été choisis parce qu’ils sont très fréquentés et que la clientèle y est variée, nous dit la marque. Forte de ces premiers succès, l’enseigne prévoit d’ouvrir une dizaine de nouvelles adresses en France d’ici la fin de l’année. C’est une sacrée stratégie, ce pari sur la restauration rapide un peu plus… haut de gamme. Ça montre qu’ils ont envie d’innover, de proposer une offre qui colle vraiment à notre façon de vivre aujourd’hui. On voit ça partout, d’ailleurs, cet engouement pour des formats qui sortent de l’ordinaire, qui bousculent un peu les codes.
Un pari gagnant pour l’avenir ?
Cette idée de Monoprix, elle semble vraiment coller à une vraie demande. En offrant une alternative pratique et de qualité, l’enseigne se positionne comme un acteur incontournable dans le paysage urbain. On peut même se demander si cela ne va pas redéfinir le rôle des supermarchés en ville, les transformant en sortes de centres névralgiques où l’on peut faire plus que de simples courses. Pouvoir remplir son caddie et se régaler au même endroit, avec la garantie que ce sera bon, c’est un argument de poids quand on court partout. C’est un peu l’esprit de ce chouette magasin bio dans le Gers, qui fait le bonheur des locaux avec une offre authentique. Ça réchauffe le cœur.
Bien sûr, le défi sera de maintenir cette qualité, de gérer la fluidité de tout ce monde qui vient manger, et de faire en sorte que cet espace restauration s’intègre parfaitement au reste du magasin. Mais les premiers retours sont franchement encourageants. La cheffe Noëmie Honiat a d’ailleurs dit qu’elle avait travaillé sur des recettes « qui allient gourmandise et rapidité, afin d’offrir une expérience culinaire surprenante au cœur d’un supermarché ». C’est fascinant de voir comment la distribution et la restauration peuvent travailler main dans la main. Ça sent l’avenir, cette collaboration. On voit des initiatives similaires dans des concepts plus pointus, comme ce poisson-frites divin servi par un chef étoilé à Quimper. Preuve que la qualité peut prendre toutes sortes de formes.
Vers une nouvelle ère de consommation, vraiment ?
Ce succès de la « Cantine » chez Monoprix, ça pourrait bien inspirer d’autres enseignes. Dans un monde où tout va si vite, la capacité des distributeurs à s’adapter, à proposer quelque chose de différent, est capitale. En misant sur une offre variée et de qualité, Monoprix montre qu’il est possible de concilier le rythme effréné de la vie en ville et le plaisir simple de bien manger. C’est une tendance qui s’inscrit dans un mouvement plus large : la proximité, la praticité, tout ça devient essentiel. On le voit bien avec le succès d’Uber Eats à Nogent-le-Rotrou, qui met littéralement les envies à portée de clic. C’est une nouvelle façon de consommer qui s’installe doucement.
Et puis, il y a toutes ces initiatives locales qui célèbrent le terroir, comme autour de la pomme et du champignon en Picardie, des saveurs qu’on avait presque oubliées. Ou quand la Manche voit ses douceurs pâtissières menacées, ça nous rappelle l’importance de préserver nos savoir-faire. Même une fête conviviale comme la raclette géante à Castres trouve son public. La « Cantine » de Monoprix s’inscrit dans cette mouvance, une proposition moderne, accessible, et qui a le mérite d’exister. C’est une façon de repenser nos habitudes, peut-être.
Alors, vous, vous avez déjà testé ? Cette idée de Monoprix, ça vous tente ? Racontez-nous vos impressions, ce que vous attendez de ces nouveaux lieux de restauration rapide. On adore lire vos retours !
Pour d’autres découvertes culinaires, n’hésitez pas à faire un tour sur restaurant-kamkok.fr. Vous y trouverez votre bonheur, j’en suis sûr.
